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Friesian Spirit

8 juillet 2010

Son histoire


Histoire.
         

Le cheval Frison est l'une des races équines les plus anciennes au monde, elle est restée quasiment pure durant toute son histoire.          
page17_1 C'est la seule race indigène des Pays-Bas.

Le frison vient de la Frise, région d'élevage des pays bas. Jusqu'à une époque récente, on connaissait surtout de cette région, la frisonne, belle vache laitière pie. Mais ces années, c'est ce beau cheval noir qui à conquis le monde.

Origines.


En Europe, à l’époque glacière vivaient deux espèces de chevaux. L’un était de petite taille, l’equus Gmelini ou tarpan, l’autre était plus grand, l’equus robustus également nommé equus occidentalis ou grand cheval occidental. Il semblerait que le cheval frison descende de ce dernier.          

Son évolution.

• Au Moyen Age, sa robe de couleur unique, sa longue crinière et ses allures particulièrement relevées le réservaient exclusivement aux seigneurs.
         
• Au 16ème et au 17ème siècle, le sang andalou est introduit dans la race frisonne par le biais des chevaux venus d’Espagne. L’empire de Charles Quint et des Habsbourg s’est étendu en effet jusqu’aux terres les plus au Nord de l’Europe.          
Il en a résulté un trot gracieux, une petite tête et un port d’encolure haut et altier.          
Le cheval frison était alors très utilisé pour la haute-école grâce à ses allures hautes et légères, supérieures à celles d’autres chevaux de cette époque.

         
• Au 18ème siècle, durant l’occupation de la Hollande par la France, la race et ses caractéristiques ont été protégées par des décrets des rois de France. Le frison est en effet apprécié par les officiers de l’armée française pour son trot rapide et élégant.
         
attelage4frisons1b• Au 19ème siècle, les courses étaient des fêtes populaires en Hollande. Les chevaux étaient montés ou attelés à la voiture traditionnelle qu’est la chaise frisonne (sjees), petite voiture élégante à deux roues de style rococo.          
Néanmoins, les lois favorisant l’élevage du cheval frison disparurent vers 1865 et l’alourdissement du matériel agricole favorisera l’importation de races de traits lourds allemande et belge.          
Dix ans plus tard, des milliers de chevaux frisons furent exportés vers les pays baltes, scandinaves, le Pologne et la Russie. Autour de 1890, beaucoup d'étalons furent importés en Angleterre et influencèrent plusieurs races. Le Frison sera alors utilisé à des fins sportives, surtout comme trotteur de course (harddraver) sur de courtes distances de 300 et 600m.          
En 1895, il fut exporté vers les Etats-Unis et le Canada afin de répondre aux besoins de ces grands pays en énergie motrice ou encore dans les forces armées.

         
• Au début du 20ème siècle et plus précisément en 1910, le frison connut son premier déclin. En 1913, il ne restait qu’une centaine de juments et trois étalons. Grâce à l’association “Het Friesch Paard” (le cheval frison) créée par des passionnés, le nombre de chevaux commença à augmenter et le système de sélection des jeunes reproducteurs se mit en place. Les étalons Paulus et Prins, issus d’anciennes et bonnes lignées de sang devinrent les piliers du nouvel épanouissement de la race. En 1954, la reine Juliana devint la protectrice de l’Association royale des éleveurs de frisons.
         
• C’est entre 1960 et 1970 que la race connut sa seconde crise et faillit cette fois disparaître. En effet, l’engouement du sport   équestre et principalement le saut d’obstacle a eu pour cause l’introduction du pur-sang anglais dans toutes les races européennes au détriment des types traditionnels.          
Les paysans frisons, fiers et traditionalistes, continuèrent néanmoins à élever leurs chevaux en race pure en évitant tout croisement, même au risque de fortes consanguinités. Ils préférèrent se battre avec cet inconvénient plutôt que de risquer de perdre les caractéristiques séculaires de la race avec des croisements inopportuns. Ceci put se faire notamment grâce aux travaux de l’université d’Utrecht. De nombreuses épreuves de sélection aux exigences sévères ont été instituées et un plan d’élevage est établi pour assurer le maintien d’une souche d’élite de jeunes étalons comme base d’une descendance de haute qualité.

         
• Vers la fin des années 70, c’est avec l’essor de l’attelage que le frison connut une nouvelle popularité. On peut citer Tjseerd   Velstra qui remporta le championnat national des Pays-Bas avec quatre frisons. Notons que ce sont les seuls chevaux habilités à tracter l’attelage de la famille royale des Pays-Bas.

       
• Actuellement
, le frison regagne ses lettres de noblesse en tant que cheval de selle et de dressage et l’actuelle politique d’élevage tend vers l’affinement d’un modèle plus élancé, qui selon les éleveurs hollandais, le rapproche de celui d’origine, son alourdissement étant considéré comme une parenthèse dans l’histoire de la race.          

A l'aube du 21ème siècle, le Frison est désormais devenu un cheval de sport dans un certain nombre de pays.

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8 juillet 2010

Ses aptitudes

          Il ne s’agit pas d’un cheval complet mais il est tout de même polyvalent. Le Frison peut se distinguer dans certaines disciplines car il est robuste, élégant et bien dans sa tête.


Dressage
         
          Un cheval de dressage doit posséder trois bonnes allures.          
Il faut avant tout un bon galop, souple et équilibré avec une période de projection bien marquée. Le trot doit être élastique et bien cadencé, le pas étendu et ample.          
Les aptitudes du Frison en dressage sont certaines. Il n'est jamais lourd dans son déplacement et surprend par la souplesse de ses mouvements.


Le Frison, cheval baroque

        page12_1  Les chevaux baroques regroupant les chevaux ibériques, le Lipizzan et le Frison sont naturellement prédisposés au dressage grâce à leurs allures relevées et à leur prestance.          
Ce sont des chevaux au caractère docile et coopératif, ils comprennent rapidement ce qu'on leur demande et ne l'oublient pas. Un cavalier habile peut facilement parvenir à des tours de dressage tels que la jambette, la révérence ou la levade.          
Toutefois, si l’on aborde plus sérieusement la question du dressage en se référant à la tradition classique proprement dite, on constate que les chevaux baroques sont peu présents en compétition. Il y a de multiples raisons à cela mais la principale est leur morphologie.


Ses capacités en dressage

L’impulsion :

          Entreprendre le dressage d’un Frison n’est pas chose facile car le problème de l’impulsion se pose véritablement or, chacun sait que le dressage ne prend sa source que dans et par l’impulsion.          

          Cette race se situant à mi-chemin entre les chevaux à sang chaud et ceux à sang froid, cela explique que l’impulsion ne lui soit pas innée. Il faut la susciter puis l’entretenir pour pouvoir espérer dresser le cheval.          
          Dans le travail à la longe, la chambrière doit être bien présente au début pour le solliciter.          
          Dans le travail monté, le rôle des jambes est réellement prépondérant et un bon usage de la badine est indispensable pour accentuer les demandes si besoin est.          
          Le travail de mise en main est de ce fait assez inconfortable pour le cavalier. En effet, pour tendre le Frison, il faut le pousser franchement et régulièrement en avant, en veillant bien sûr à le garder dans l’équilibre. On comprend alors que la légèreté est toute relative dans cette phase élémentaire. Le Frison doit être mis véritablement en avant et encadré par la           main.          
          Il n’est pas concevable que le cavalier agisse par la force mais l’action des aides doit toutefois être intense et répétée pour prendre effet au début.          
          C’est seulement après plusieurs semaines, voire plusieurs mois d’un tel travail que le Frison sensibilisé, pourra se mouvoir sous des actions fines des aides : la légereté apparaîtra alors. 


Le rassembler :
         

           La morphologie du Frison est propice au rassembler. Toutefois, il a généralement les jarrets droits, plutôt loin derrière et bien que l’engagement des postérieurs soit relativement important, l’abaissement des hanches pose problème.          
          L’erreur de dressage la plus fréquemment rencontrée est le travail du cheval d’avant vers l’arrière et non d’arrière vers l’avant comme il se doit. On tente de rassembler et de ralentir le cheval en l’enfermant devant à l’aide d’un mors agissant sur les barres (type bride, pelham, espagnol…) tout en sollicitant plus ou moins bien les postérieurs. Il en résulte un cheval au dos creux, qui lève la croupe au galop et dont les allures restent figées.          

          Pour rassembler véritablement le cheval, il faut d'abord l’étendre, grâce au travail en filet. Il doit apprendre à allonger son encolure et donc son rachis en avançant le bout du devant le plus possible et ceci en restant dans l’équilibre à l’intérieur de l’allure et durant les transitions montantes comme descendantes. Ce travail mérite toute son importance avec le Frison qui porte naturellement son encolure pratiquement à la verticale.          

          C’est avec cette base qu’il pourra acquérir progressivement la puissance et la flexibilité de l’arrière-main.

         Plus tard, la qualité des changements de pieds dépendra directement du degrés d’équilibre au galop et de l’engagement des hanches sous la masse.         


Les allongements :

          Le Frison est avant tout un trotteur.          
          Travaillé dans l’impulsion et la rectitude, il engage très fortement les postérieurs et le mouvement développé en ligne droite peut se révéler spectaculaire.          
          On peut alors admirer des allongements au trot ainsi qu’au galop avec des planers à la fois hauts et longs.

         
Les pas de côté :

          L’épaule en dedans est un exercice capital car il contribue à la souplesse de l’arrière-main et  l’engagement des postérieurs sous la masse. On peut en user et même en abuser avec le Frison qui a naturellement du mal à mobiliser ses hanches.          
          Comme pour tous les chevaux plutôt massifs, les croisements des membres sont peu développés et l’amplitude des appuyers s’en trouve assez limitée.          

          Toutefois, il a peu tendance à se traverser ce qui représente un atout pour garder la rectitude dans tout le travail.

 
Les airs relevés :

          S’il est qualifié de cheval baroque, c’est entre autres parce que ses allures sont particulièrement relevées.          
          Son trot peu devenir passager en quelques foulées avec un surcroît d’excitation.          
          Aussi, par un travail bien mené de plusieurs années, il pourra développer avec aisance un passage et un piaffer à la fois contrôlés et expressifs.          

         
Enfin, le Frison n’est certainement pas le meilleur cheval de dressage qui soit mais il est l’un des plus beaux. Il faut être suffisamment épris de cette race pour surmonter les difficultés qu’elle présente en dressage classique et parvenir un jour à un résultat concluant : Le Frison dressé est l’expression même de la puissance et de l’élégance du Cheval.

8 juillet 2010

Ses caractéristiques.

Ce qui démarque en premier le Frison des autres races, c’est sa morphologie hors du commun, à mi-chemin entre le cheval à sang froid et le cheval à sang chaud. Il possède des caractéristiques physiques et un tempérament proches du cheval de demi-trait ainsi que l’élégance et les allures des chevaux de races ibériques.

Le standard de la race
         
La tête doit être noble, expressive et pas trop longue avec de petites oreilles mobiles dont les pointes se rapprochent.          
         

          L’encolure est portée très haut, le dos est court et fort.          
          Il doit posséder une épaule longue et profonde ainsi qu’une croupe légèrement oblique.          
          Les membres sont secs, les sabots durs et les paturons couverts de poils.          
          La queue et la crinière sont très fournies avec des crins légèrement ondulés.

         

Le caractère du Frison
         
Le Frison est un cheval au mental équilibré.          
Souvent joueur, gai, capricieux ou rusé, il a toujours de la personnalité.          
D’un naturel très affectueux, il recherche le contact pour qu’on s’occupe de lui. C’est un cheval très sensible dont           l’intelligence est particulièrement développée.

         

Evolution de la morphologie de la race
         
page5_1             Au Moyen-Age, le Frison était un cheval de bataille. Il lui fallait être suffisamment robuste pour supporter le poids d’un homme et de son armure, résistant à l’effort et maniable par son cavalier. Il est resté cheval de selle jusqu’à la fin du 18ème siècle, apprécié entre autre par les militaires. Ce n’était donc pas un cheval lourd comme on peut le croire.
         
             Au 19ème siècle, l'importation de chevaux de trait pour les besoins agricoles a délaissé la race, inadaptée aux travaux de labour.          
          Les premières photographies que nous possédons du Frison révèlent un cheval massif destiné principalement à l’attelage.

         
              A présent le cheval n’est plus un animal utilitaire dans les pays industrialisés. L’équitation est devenue un loisir à part entière. Le Frison est toujours apprécié comme cheval d’attelage mais il est de plus en plus recherché comme cheval de selle. Mais il existe encore beaucoup de chevaux de type carrossier dont l’hérédité est marquée par le 19ème siècle qui ne conviennent pas vraiment au travail sous la selle.          
            Aussi on comprend pourquoi la politique d’élevage du FPS est d’alléger peu à peu le modèle tout en gardant les caractéristiques séculaires de la race. Il s’agit de retrouver le Frison tel qu’il était à la Renaissance, un cheval de selle singulier et brillant, pouvant être destiné au sport.          


         
Sa croissance
         

          Le Frison fait partie des chevaux dont la croissance est tardive. Son ossature est relativement massive et il lui faut du temps pour se développer. Un Frison a totalement terminé de grandir à l’âge de six ans, sa taille est définitive, sa musculature s’est totalement développée, ses crins se sont allongés et épaissis.
         
Cette croissance s’effectue par paliers :


page6_1     • A l’âge d’un an, le poulain laisse facilement présager de ce qu’il va devenir.          
   
         

    • A deux ans, les différentes parties de son corps sont plutôt disproportionnées et disgracieuses.          
   

     • Entre trois et cinq ans, l’avant-main et l’arrière-main grandissent de façon inégale et il n’est pas rare que la croupe soit plus haute que le garrot.          
   

     • Entre cinq et six ans, le cheval se rééquilibre, le garrot ressort, la masse musculaire se développe pleinement.
          

Les juments ont généralement une encolure moins importante que les entiers.
          Les hongres également sauf s’ils sont castrés après quatre ans, gardant ainsi la morphologie développée de l’entier en un peu moins massif et ils prennent davantage en hauteur.
         
          C’est un cheval rustique qui ne demande pas de soins très particuliers. Après son sevrage, un poulain peut rester facilement au pré durant sa jeunesse. De part ses origines plutôt nordiques, il résiste mieux au froid qu’à la chaleur.
         
                   

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